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Livre I en Français - Chapitre IX - Christian Grey et Anastasia Steele


Traduit par: Elisabeth Mazaltov

Edité par: Hélène B. et Elisabeth Mazaltov

VA CHIER MRS ROBINSON

Chapitre 9

Comme convenu, Taylor m’attend dans ma suite.

Il me salut d’un signe de tête : « Monsieur Grey. »

« Taylor. » dis-je d’un ton sec.

« J’ai besoin de vous. »

« Oui Monsieur. »

« Je veux que vous commandiez un MacBook Pro pour Mademoiselle Steele. Le top du top, même s’il n’est pas dans le commerce. Il faut la meilleure carte graphique, la meilleure carte mère et le disque dur de la plus grande capacité. Il faut aussi qu’il soit équipé de l’accès internet le plus rapide. Même si elle doit se rendre dans les coins les plus reculés d’Afrique ça doit marcher. Il devra être livré avec un compte mails opérationnel. Je veux que tout soit installé et livré aux aurores demain matin dernier délai. Je suis certain que leur usine de Cupertino a ce que je demande, qu’ils le fassent venir de là bas s’il le faut. Sinon qu’ils le fabriquent dans la nuit. Je veux que cet ordinateur dispose de fonctionnalités qui puissent rivaliser avec celles du vôtre.

Je sais pertinemment que son matos pourrait non seulement contrôler une navette spatiale mais qu’il est aussi équipé pour faire de la surveillance pointue.

« Je veux aussi que son compte mail soit créé aujourd’hui, que le portable lui soit livré à domicile et que tout soit opérationnel pour qu’elle puisse s’en servir immédiatement. »

« Oui Monsieur, autre chose ? »

« Oui, je veux qu’elle ait un Blackberry. Le dernier modèle. »

« Bien Monsieur. Autre chose Monsieur? »

« Est-ce que Charlie Tango est de retour à l’aéroport de Seattle ? »

« Oui Monsieur. »

« Gayle est elle partie voir sa sœur pendant que je séjourne ici ? »

« Oui Monsieur. Voulez vous qu’elle rentre plus tôt ? »

« Non pas pour le moment, je verrai. »

« Bien Monsieur. »

Mon regard « C’est moi le patron » s’adoucit un peu et je demande  « Taylor, comment va votre fille ? Sa mère et vous êtes vous satisfaits de son école ? »

Ses yeux s’illuminent à l’évocation de sa fille.

« Elle va très bien Monsieur. Merci de vous en soucier. Nous sommes très contents de son école. C’est l’une des meilleures. Nous vous remercions d’avoir pris en charge ses frais de scolarité. Nous vous en sommes très reconnaissants Monsieur. »

J’acquiesce. Je ne suis pas du genre complaisant. Si je paie l’école privée de la fille de Taylor c’est une gratification pour m’assurer qu’il restera à mon service. Je suis sans doute un patron exigeant, un esclavagiste si ça vous chante, un obsédé du contrôle comme le dirait Miss Steele mais je ne suis pas un ingrat. Si l’employé est précieux je le récompense généreusement. En échange j’exige une loyauté totale et une disponibilité permanente.

Dans le vieux Ouest on appelle ça « porter la marque. » Vous mangez, dormez, respirez, travaillez, vivez et mourez pour le ranch et sa marque . Je n’en attends pas moins. S’ils ne sont pas prêt à le faire, ou s’ils font défaut je leur botte le cul. C’est tout et c’est comme ça.

On ne parvient pas là où je suis, c’est-à-dire au sommet, si on n’exerce pas un contrôle total et permanent. Je ne pardonne pas les erreurs. Elles me coûtent de l’argent, elles donnent une mauvaise image de ma société et accessoirement de moi car j’en suis à la fois le créateur, le propriétaire et le seul et unique administrateur.

Les erreurs sont corrigées dans les plus brefs délais et le responsable est viré dans l‘heure.

Les gentils ne gagnent jamais.

Taylor est un employé exceptionnel trié sur le volet parmi des centaines voire des milliers de candidats possibles. Il mesure plus d’1m90, allure militaire, cheveux coupés en brosse, et une mâchoire carrée, 100 kilos de muscles, avec des yeux verts et un calme olympien. Il peut conduire et piloter n’importe quel engin du M-4 Sherman au F-16 pour les bateaux amphibies. Il était dans la Delta force, unité très secrète des forces spéciales de l’Armée Américaine. Même l’armée refuse de reconnaître son existence. Elle est constituée de soldats d’exception. Il faisait partie d’une unité chargée de missions spéciales qui a menée des actions bien connues et d’autres dont vous n’avez jamais entendu parler mais grâce auxquelles vous pouvez encore dormir tranquille.

C’est un garde du corps imposant. A 35 ans, il est responsable de ma sécurité rapprochée.

Ayant participé à des missions d’assauts et à des missions de sauvetages périlleuses, il est parfaitement aguerri et inébranlable dans les situations difficiles.

Je l’ai vu à l’œuvre, il est rapide comme un serpent, discret comme une ombre et particulièrement efficace. Je ne suis pas facilement impressionné néanmoins je l’ai été dès que je l’ai vu. Un homme peut-il être tout cela ? Taylor le peut.

Je ne recrute que les meilleurs. Il est un des meilleurs parmi les meilleurs. Je l’ai trouvé grâce à un copain de collège et associé dans mes affaires Alex Pella à qui j’ai acheté mon jet et qui m’a aidé à mettre la main sur Charlie Tango. C’est lui qui m’a recommandé Taylor.

Alex et moi sommes similaires pour ce qui est de la gestion des affaires et je soupçonne que dans l’intimité aussi. Je reconnais en lui un autre « obsédé du contrôle » comme dirait Miss Anastasia Steele.

Alex Pella a la plus grande compagnie privée de ventes, locations et de courtages d’avions de Los Angeles. Mais il met son nez un peu partout en développant des activités connexes.  Il s’agit de fournir de luxueux avions commerciaux pour de riches clients, comme moi, ou pour des compagnies. Il a des clients partout dans le monde, USA, Amérique du Sud, Asie, Europe, Afrique. Il est à l’aise n’importe où. Dans certains pays il vaut mieux arriver avec son armée privée. Alex a donc une équipe de professionnels dont il peut offrir les services. C’est pourquoi il a recruté certains membres de l’équipe à laquelle appartenait Taylor et il l’aurait volontiers recruté aussi. Travailler pour Alex nécessite de fréquents déplacements à l’étranger souvent pour de longues périodes.

Il se trouve qu’Alex est encore plus mégalomane que moi et refuse que les membres de son équipe de sécurité aient des attaches familiales quelles qu’elles soient. Malgré son CV et ses états de service exceptionnels, Taylor n’aurait pas fait l’affaire car il a une petite fille. Néanmoins je pense qu’Alex aurait fait une exception compte tenu des compétences de Taylor du moins si ce dernier avait vraiment voulu le poste.

Il y a quatre ans je cherchais quelqu’un comme Taylor et il est tombé du ciel. Ca se passe très bien entre nous. Il est calme, évalue précisément les risques bien que parfois je le trouve un peu surprotecteur.

Pendant un temps il a fait partie d’une milice privée mais il souhaitait rester près de sa famille ce qui n’a pas empêché son mariage de sombrer. C’est souvent le cas pour un soldat dans sa position dont l’obligation première est de faire de l’armée sa petite amie, sa femme, sa famille et son enfant. Travailler pour moi lui permet de prendre soin de son ex et de sa fille et d’aller la voir souvent.

Taylor aime ses armes, c’est un point de désaccord entre nous. J’ai été élevé dans une maison dans laquelle on les a en horreur car ma mère, médecin, a souvent dû rafistoler des blessés par balles. Je suis pour le contrôle des armes, d’ailleurs j’apporte mon soutien financier à deux associations militant pour le contrôle des armes dans l’état de Washington.
Sur le sujet du contrôle des armes nous sommes donc lui et moi en parfait désaccord. Je ne voulais pas qu’il porte une arme mais il a âprement négocié ce point lors de son embauche. C’était sa limite à ne pas franchir. Or ces limites là je suis bien placé pour les comprendre. Il a besoin de posséder des armes et sachant que c’était un employé exceptionnel j’ai cédé.

On dit communément qu’on peut rencontrer l’amour n’importe où, y compris dans des endroits invraisemblables, c’est incontestablement vrai pour Taylor. Juste après avoir commencé à travailler pour moi, il a trouvé l’amour dans ma cuisine en la personne de Madame Jones, ma gouvernante, qui est veuve.

Elle aussi est une employée remarquable, elle a quelques années de plus que Taylor, mais après tout certains hommes préfèrent les femmes mûres. La pensée que l’amour peut surgir n’importe où m’amène à penser à Mademoiselle Steele. Quel est le sentiment que j’éprouve pour elle? J’ai peur de le nommer. Moi, Christian Grey qui n’ait peur de rien, je suis effrayé par les sentiments que j’éprouve pour une innocente jeune fille. Ce que je ressens pour elle me terrorise ! Icare volant trop près du soleil. Elle va me brûler mais je ne peux plus échapper à son attraction.

Taio Cruz - Break Your Heart

Taylor me sort de mes rêveries: « Si vous avez terminé, Monsieur, je vais prendre les dispositions pour l’ordinateur de Miss Steele. » j’acquiesce, il part.

J’ai plein de dossiers à voir aujourd’hui, je me jette dans le travail sur mon portable. Je ne vois pas le temps passer, quand j’émerge il est déjà 18 heures. Je vais courir une petite heure puis je rentre à l’hôtel, je prends rapidement une douche et je commande le dîner en pensant à Anastasia. A-t-elle déjà lu le contrat ? A-t-elle pris ses jambes à son cou ? Que vais-je faire si c’est le cas ? Pourrais-je le supporter ? J’ai besoin d’un plan B pour la convaincre. Que faire si elle ne veut pas de cet accord ?

Je la veux absolument. Je n’ai jamais autant désiré quelque chose ! Après toutes ces années, toutes ces femmes, aucune ne m’a jamais vraiment satisfait et la voici qui surgit, un diamant brut, mais un diamant tout de même. Ce que certains attendent toute leur vie est à portée de ma main. Je ne pourrai plus me contenter d’une autre après avoir l’avoir enlacée, goûtée aimée, baisée et conquise. Mon subconscient murmure « Elle est à moi ! » J’en crèverais c’est sûr si je la voyais dans les bras d’un autre, si un autre prenait soin d’elle, quelqu’un qui ne l’estimerait pas autant que moi. Je dois la posséder à 100 % et ça ne sera pas possible sans qu’elle accepte le contrat. Je ne vois aucune alternative. Je ne peux pas accepter qu’elle me défie tout le temps comme ça. Elle n’a aucune notion d’auto protection !

Je l’ai bien vu quand elle a bu exagérément, quand elle a accepté de parler avec l’apprenti violeur sachant les sentiments qu’il éprouve pour elle, et elle continue à rester en contact avec lui au nom de je ne sais quelle amitié à la noix. Et en plus elle ne mange pas ! Qu’est-ce qu’elle a ? Non, une fois qu’elle aura accepté les termes et signé le contrat, je surveillerai cela de près. Si jamais elle sort des lignes je me ferai un plaisir de la remettre dedans. Cette idée me faire sourire. Mes paumes s’agitent déjà à cette pensée et ça me remue à l’intérieur.

Je dîne dans ma suite; Taylor entre et s’éclaircit la voix.

« Monsieur Grey ? »

« Oui Taylor. »

« L’ordinateur de Miss Steele est en route depuis Cupertino. Il sera livré à la première heure demain matin à son appartement. Un technicien assure la livraison et l’installation. »

« Et son compte mail ? »

« Il est déjà créé Monsieur. Les informations de connexion vous ont déjà été mailées Monsieur »

« Et le Blackberry ? »

« Le modèle que vous avez demandé sera livré dans les prochains jours bien qu‘il ne soit pas encore commercialisé. »

« Vous me direz quand il sera arrivé. C’est tout Taylor, vous pouvez disposer. »

« Bonne nuit Monsieur. » J’acquiesce.

J’allume mon portable et me rue sur ma boite mails, excité comme un gosse qui va envoyer son premier email à une fille. Je ne sais pas ce qui cloche chez moi. Je ne peux pas m’empêcher de sourire jusqu’aux oreilles. Je me sens apaisé quand je pense à elle. J’ai le sentiment qu’elle est tout ce que je veux, tout ce dont j’ai besoin et tout ce que je désire. En sera-t-il toujours ainsi ?

Je regarde les informations de son compte et je lui écris un email :
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De: Christian Grey
Objet: Ton nouvel ordinateur
Date: 22 Mai 2011 23:36
ÀAnastasia Steele

Chère Mademoiselle Steele
J‘espère que tu as bien dormi. Je te remercie de te servir de cet ordinateur et d’en faire bon usage comme nous en avons discuté.
J’attends avec impatience notre dîner de mercredi.
Si tu as des questions avant, tu peux me les envoyer par mail, je serais ravi d’y répondre.

Christian Grey
PDG, Grey Enterprises Holdings Inc.
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Je vais me coucher. Mon cerveau surchauffe en pensant à Anastasia. Je ne peux pas dormir. Je me tourne et me retourne dans mon lit. Putain mais qu’est-ce qui cloche ? Ca doit être un hasard. J’attrape mon Ipad et je fais défiler la liste de mes livres électroniques. Je tombe sur Tess D’Urbervilles. Je fais défiler les chapitres. Elle a choisi l’avilissement. Brave fille…

« … et il se précipita vers elle le désir dans les yeux, il s’agenouilla et la pris dans ses bras… »

Bon sang ! C’est exactement ce que j‘aimerais faire en ce moment même.

Je continue de faire défiler les pages. Je ferme les yeux et quand je les rouvre je lis le passage sur lequel je tombe au hasard:

« C’est ainsi que les choses ont commencé Si elle avait pu imaginer l’importance de cette rencontre, elle aurait demandé pourquoi elle était condamnée à être vue et convoitée par le mauvais homme et non par un autre, celui qui était désiré à tous les égards… »

Ne suis-je pas la bonne personne pour elle ? J’aimerais l‘être. Je la veux tellement. Que se passera-t-il si je lui fais du mal ? Pas physiquement mais psychologiquement. Elle ne connait rien de mes voies obscures et de mon âme sombre. Mais quand je la vois, je vois le soleil. Je me sens jeune. Je sens sa présence corps et âme ! D’une certaine manière j’oublie le monde bien que mes cinquante nuances de folie soient discrètement planquées sous le vernis. Je continue de faire défiler et je tombe sur une citation qui me donne froid dans le dos : « Hors de la poêle à frire dans le feu ! » Merde ! Ce n’est pas ce que je veux lui faire. Si elle lit le contrat et le comprend bien cela ne lui arrivera pas ! C’est une adulte pour l’amour de Dieu ! Elle est apte à prendre des décisions. Pourquoi le sommeil ne vient pas ? Est-ce que je préfèrerais faire des cauchemars de la pute camée qu’était ma mère et de son odieux souteneur ? Je vis un calvaire !

« Ma vie a été gâchée par manque de chance ! Quand je vois ce que tu sais, ce que tu as lu, et vu, et pensé, je constate à quel point je ne suis rien ! »
Oh Merde ! Deux fois Merde ! Que va-t-elle penser de moi quand elle lira le contrat en entier ? Vais-je la dégoûter ? Va-t-elle me haïr ? Est-ce qu’elle comprendra ? Me laissera-t-elle une chance d’essayer ?

Je continue de faire défiler les chapitres et par hasard je lis : « J’accepte les conditions Angel, parce que c’est toi qui sait le mieux ce que ma punition doit être, seulement-seulement- ne me fais pas subir plus que je ne peux le supporter ! » Ma respiration s’accélère. Une étrange lueur d’espoir me saisit. Elle était d’accord pour l’avilissement alors elle peut, oui elle peut accepter mes conditions, c‘est parfaitement possible. Mon cœur explose en morceaux rien qu’en pensant à elle, je n’y peux rien.

Je ferme les yeux et enlace mon Ipad comme si c’était Anastasia, et doucement je m’enfonce dans le sommeil.

******

« Je te veux » murmure Anastasia, ses yeux bleus brûlant de passion. Ma respiration est chaotique. Elle me veut, moi ? Mon subconscient s’interroge. Moi ? Même si je suis complètement cinglé elle me veut quand même ! Je tends mes mains vers son visage, mon regard fixé sur elle, regardant, observant, scrutant essayant de déchiffrer cette belle jeune femme. Elle me veut ! Moi ! Je suis l’ombre d’un homme et je ne la mérite pas.

« Pourquoi Anastasia ? Pourquoi me veux-tu ? »

Elle murmure : « Parce que je t’aime Christian ! » puis elle baisse les yeux et regarde ses petites mains. Je suis incapable de respirer pendant une minute, comme si quelqu’un avait aspiré tout l’air de la pièce. Je ferme les yeux pour savourer cet instant.

Pourquoi m’aimes-tu ? Tu ignores à quel point je suis un putain de désaxé. Tellement que ça me dégoûte ! Chacune de mes cinquante nuances me dégoute ! Je ne suis rien… »

« Non Tu n’es pas rien ! » elle parle avec ferveur. « Pour moi tu es l’air et le soleil. Et d’une certaine manière j’étais endormie jusqu’à ce que tu arrives dans ma vie en balayant tout par ta présence. Tu es un homme BON Christian et maintenant que tu es dans ma vie, je me sens éveillée pour la première fois. S’il te plaît ne me renvois pas au néant Christian ! »

Comment pourrais-je lui résister quand elle parle comme cela ? Mon regard est empli de tristesse.

« Anastasia, je suis juste l’ombre d’un homme, je ne peux pas te donner ce que tu veux. Je ne sais pas comment… Je ne sais pas si je suis capable de te donner plus. Je suis un être brisé à l’intérieur. Si profondément brisé que c’est sans doute irréparable. »

« Je m’en fous ! Je te prendrai de toute façon ! » Toute ma résistance tombe en entendant ses paroles. En une fraction de seconde je m’empare de sa bouche en un baiser fougueux. Je la dévore, je la savoure, je me l’approprie mais ce n’est pas assez ! Mes mains sont partout. Mes doigts sont emmêlés dans ses cheveux les tirant vers le bas, la forçant à redresser la tête, pour se livrer à moi, à ma volonté et à mon sexe.

Aaah ! Je gémis. Je la soulève du sol sans rompre le baiser, instantanément elle enroule ses jambes autour de mes hanches. J’aime ça. Je me déplace, elle est enroulée autour de moi comme un enfant, je la porte tout en marchant l’embrassant et la caressant, je l’adosse contre le mur.

Elle s’empare de ma lèvre inférieure avec ses dents. Elle la suce ardemment !  Je suis sur le point de perdre pied.

« Anastasia si tu continues, je vais te baiser que tu le veuilles ou pas ! Tu comprends ? »

Elle suce encore plus fort, ignorant totalement ma menace! Quelle femme ! Quelle petite exigeante !

Je lui retire son tee-shirt, puis son soutien gorge, ses seins jaillissent. Mes yeux brûlent de désir. Je caresse ses seins, puis je capture un téton avec mes dents. Elle gémit de plaisir. Je lèche et souffle doucement. Elle étire sa tête en arrière, ses yeux sont exorbités. J’emprisonne l’autre mamelon entre mon pouce et mon index, ma bouche continue sa douce torture.

Elle crie : « Christian  Prends-moi s’il te plaît!  »

Je chuchote: « Tout vient à point bébé… »

Elle enserre mes hanches avec une force incroyable. Elle essaie de toucher mon torse. D’une main j’emprisonne les siennes.

« Hmm… » Je souris. Il va falloir qu’on remédie à ça.

Je la porte et la dépose sur mon lit. Elle s’allonge. Je m’agenouille et lui retire ses chaussures et ses chaussettes. Je lui arrache presque son jean et sa culotte.

J‘ordonne : « Cambres toi ! » Elle semble embarrassée.

« Anastasia, Cambres toi ! »

« Ok. » répond t’elle précipitamment.

Elle arque son dos, prenant appui sur ses coudes et ses fesses. La pensée que je vais bientôt être en elle  amplifie mon érection. Je m’allonge et promène mes ongles sur ses mamelons, elle gémit sous ma caresse. Mes ongles cheminent jusqu’à son nombril. De deux doigts, j’en pince doucement les bords pour lui faire comprendre ce qui l’attend et augmenter son désir pour moi. Puis mes doigts descendent jusqu’à sa toison.

« Oh s’il te plaît n’arrête pas Christian ! Je t’en supplie ! » Je souris vicieusement. « Oh bébé, ce n’est plus l’heure de s’arrêter. Je n’arrêterais pas même si tu me suppliais… » Ma paume s’empare de son sexe qu’elle épouse parfaitement, Ana courbe d’avantage le dos. Je lui écarte violemment les jambes. Mon jean et mon boxer gisent déjà au sol, mon sexe énorme rêve de s’introduire en Miss Steele afin de se l’approprier une nouvelle fois !

J’inhale son odeur intime comme s’il s’agissait du parfum de fleurs rares, ce parfum est celui de ma marque préférée… Ma langue la goûte, elle est délicieuse. Elle gémit en balançant ses hanches. Mes mains passent dans son dos et s’emparent de son fabuleux derrière. Je presse chacune de ses fesses. Puis je me penche et ma langue envahit son intimité, Ana n’est plus qu’une onde de plaisir. Ma langue experte la fouille, puis j’insère deux doigts, elle est trempée.

Elle crie « Christian, je t’en supplie !! S’il te plaît je n’en peux plus ! »

«Bébé, je vais te prendre et je n’arrêterai pas ! Es-tu prête ?»

« Oui, ferme la et baise moi ! »

Je souris jusqu’aux oreilles : « bien Madaaaame ! »

King of Leon - Sex on Fire

« Ecarte bien tes jambes bébé ! » Elle s’exécute et les écarte aussi largement que possible. A présent je m’agenouille et je mets un préservatif. Je m’enfonce en elle. Je la prends, la tire, la cambre, mon sexe est affamé du sien.

« Je vais te faire mal bébé et tu vas adorer ça ! » Je la pilonne avec frénésie la déclarant mienne encore et encore. Puis soudain, je me retire, je lui saisis les jambes et la retourne. Je soulève son cul qui est prêt à m’accueillir à nouveau. Je ne suis jamais repu de cette femme et je m’enfonce à nouveau en elle.

« Oh bébé ! C’est si intense, si profond ! Oh putain! » Je fusionne avec elle, je n’en ai jamais assez, je la pilonne toujours plus brutalement.

Elle gémit de plus en plus fort. Je crie : « Jouis pour moi bébé ! » et nous jouissons ensemble, intensément. Sans me retirer je fais basculer nos corps sur un côté, je suis allongé en cuillère contre elle. Mes mains caressent ses seins et ses hanches. Nous sommes couverts de sueur. Elle relève son bras vers l’arrière et caresse mon visage. Je ferme les yeux pour savourer cette caresse puis j’embrasse la paume de sa main. Je devine son sourire fatigué.

Je murmure : « Dors douce Anastasia… » Je la tiens serrée contre moi.

Je me retire et jette le préservatif parterre, puis je remonte les draps sur nous. Je l’effleure et ressens immédiatement le courant familier qui passe entre nous. Je caresse ses cheveux et j’inhale leur odeur, intensément.

Cette odeur est celle de la féminité, du savon et de la vanille c’est mon Anastasia ! Je me tourne et ma main glisse le long du lit. J’entends un grand bruit… Bing !

Le bruit résonne dans ma tête et j’ouvre brusquement les yeux.

Merde ! J’ai fait tomber l’Ipad. Je tâtonne machinalement à côté de moi et découvre qu’Anastasia n’est pas là. Je regarde autour de moi. « Etait-elle là hier soir ? » Je grogne en réalisant ma méprise. Elle envahit aussi mes rêves ! Elle a ensorcelé mon corps et mon âme  Putain je viens de faire le rêve érotique le plus chaud de ma vie !

Je regarde l’heure, il est 6h12. Elle doit probablement encore dormir. Je relève les draps. Normalement je ne prends pas de douche avant d’aller courir mais compte tenu de la nuit particulièrement torride que je viens de passer avec Miss Steele, même en rêve, une douche s’impose. « Ainsi que des draps propres ! » susurre mon subconscient.

Après ma douche je descends dans la salle de gym. Je cours 15 kilomètres, soulève des poids et travaille aussi dur que possible pour évacuer mon trop plein d’énergie. Où que je regarde je crois la voir et cela augmente encore les sentiments que j’éprouve pour elle et mon putain de désir qui semble ne jamais vouloir se calmer.

Après mon dur entraînement je retourne dans ma suite et prends une autre douche. J’enfile mon pantalon en flanelle et ma chemise blanche. Je chausse mes converse. On m’apporte le petit déjeuner. Je lis le journal en déjeunant.

Taylor arrive pour prendre connaissance du programme du jour. Au moment où je m’apprête à lui répondre mon téléphone vibre annonçant l’arrivée d’un email. D’un doigt je fais signe à Taylor de patienter une minute, je suis un peu énervé par cette interruption. Mon visage s’illumine dès que je vois le nom de l’expéditeur. « Allez-y Taylor. Je vous appellerai dès que j’aurais terminé avec cette affaire. » J’ai l’air impassible.

« Bien Monsieur. »

Anastasia vient de m’envoyer un email avec son nouveau portable ! Nerveusement j’ouvre le message. Je fronce les sourcils. Elle est incorrigible Pourquoi est-elle incapable d’accepter un cadeau ? Pourquoi prend-elle le mors aux dents ?

  
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De: Anastasia Steele
Objet: Ton nouveau portable (prêté)
Date: 23 Mai 2011 08: 18
ÀChristian Grey
Cher Monsieur,
J‘ai parfaitement bien dormi, on se demande pourquoi ? Il me semble qu’il avait été convenu que cet ordinateur me serait prêté. Donc  il ne m’appartient pas.
Ana
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Bon, à son ton je comprends qu’elle a lu le contrat ou qu’elle y a au moins jeté un œil. Je suis content. Dans ma précipitation à courir vers mon portable pour taper une réponse j’ai faillit renverser le chariot de nourriture. Je n’ai pas envie de perdre mon temps à taper avec les petites touches du Blackberry.

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De: Christian Grey
Objet: Ton nouveau portable (prêté)
Date: 23 Mai 2011 08:21
ÀAnastasia Steele
Le portable est prêté pour une durée indéfinie Anastasia.
Je crois comprendre que tu as lu le contrat que je t’ai donné.
As-tu déjà des questions ?
Christian Grey
PDG, Grey Enterprises Holdings Inc.
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J’attends impatiemment sa réponse. Elle m’a contacté, c’est bon signe. Elle ne part pas en courant. Ca me donne l’espoir qu’elle va étudier la question. Je vais perdre ma putain de tête à attendre comme ça. « Prends sur toi Grey et arrête de te comporter comme un p’tit con ! » Mon subconscient m’engueule.

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De: Anastasia Steele
Objet: curiosité
Date: 23 Mai 2011 08:24
ÀChristian Grey
J‘ai pas mal de questions Monsieur, mais elles ne peuvent être posées par email. Certains d’entre nous doivent travailler pour gagner leur vie. Le savez- vous ? Je ne veux ni n’ai besoin d’un portable indéfiniment mon bon Monsieur.
Je vous souhaite une bonne journée Monsieur Grey.
A plus.
Ana
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Oh la moqueuse ! Sale gamine ! Qu’est ce que j’aimerais faire à ta grande gueule ! Je tape une réponse immédiatement.

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De: Christian Grey
Objet: Ton nouvel ordinateur (prêté)
Date: 23 Mai 2011 08:27
ÀAnastasia Steele

A plus bébé !
PS: Moi aussi je travaille pour gagner ma vie.
Christian Grey
PDG, Grey Enterprises Holdings Inc.
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Elle va bientôt partir travailler.

J’ai terminé mon petit déjeuner et je suis encore assis à table.

« Taylor »

Il arrive immédiatement. “Oui Monsieur.”

“Où en est-on avec le blackberry pour Miss Steele?”

« Pas de date de livraison annoncée Monsieur. » Mon Dieu, il dit ça comme s’il s’agissait d’une mission de sauvetage !

« Mais c’est quoi ce bordel ! Ils ne sont pas capables de fabriquer un téléphone ? »

« Il n’est pas encore sorti Monsieur, et de plus il doit être expédié depuis l’usine. »

« Bien, » dis-je carrément irrité.

« Vous me préviendrez dès que vous saurez la date d’expédition  l’adresse email devra être préinstallée ainsi que toutes mes coordonnées. »

« Comme vous voulez Monsieur. »

« Aujourd’hui j’ai prévu d’aller voir le projet de ferme de l’université de Washington. Venez me chercher dans ½ heure dans le hall. »

C’est pour lui le signe du départ.

Je passe le reste de la journée à me consacrer à des affaires chiantes. Je contrôle et dirige les activités de responsables d’associations pour lesquelles je verse d’importantes donations.

Je sais qu’elle est au boulot. Je pense sans cesse à elle, sans savoir à qui elle parle, si le frère du propriétaire s’accroche à ses basques ou si le connard de photographe est venu pour la voir. J‘ai la tête en vrac. Je dois pouvoir entrer en contact avec elle à n’importe quel moment. A la fin de ma journée de travail je décide de lui adresser un email. Elle aussi ne devrait pas tarder à rentrer du moins si elle n’est pas allée traîner Dieu sait où ? Elle a une montagne de documents à lire. Elle ferait mieux de rentrer chez elle et d’étudier sérieusement ces documents! Je me précipite pour lui écrire un email. Bon je lui dis quoi ? Ca mouline dans ma tête.

« Chère Anastasia,
Tu m’as manqué toute la journée. Je ne pouvais pas attendre que tu rentres. »

Non je raye ! On dirait le mail d’un gamin !

« Coucou Ana,
Comment s’est passée ta journée au boulot? J’ai pensé à toi toute la journée. Je n’arrivais pas à me concentrer. »

Bordel de merde, qu’est-ce qui cloche chez moi ? Règle n°1. Ce sont des choses que tu ne dis pas dès maintenant à une fille même si c’est-ce que tu ressens. Essaye autre chose:

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De: Christian Grey
Objet: Travailler pour gagner sa vie
Date: 23 Mai 2011 17:20
ÀAnastasia Steele

Chère Mademoiselle Steele,
J’espère que ta journée de travail s’est bien passée.
Christian Grey
PDG, Grey Enterprises Holdings Inc.
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Voilà c’est mieux. Simple, attentionné mais pas plus que ça. J’envoie.

10 minutes… Pas de réponse. N’est-elle pas encore rentrée chez elle ? Bon sang de bon soir il en est ou son putain de Blackberry ? Ils sont en train de le réinventer ou quoi ?

20 minutes… Je fais les 100 pas dans ma suite, ce qui rend Taylor nerveux. Il sait que je suis à cran.

25 minutes… J’ouvre le mini bar. Je prends du vin blanc et m’en sers un verre, je continue d’arpenter ma suite.

27 minutes… Mon blackberry vibre annonçant l’arrivée d’un email. Du coin de l’œil je vois Taylor soupirer de soulagement. Mon Dieu ! Cette femme rend tous les hommes nerveux y compris mon garde du corps qui a  pourtant fait une vraie guerre !!

Taylor quitte la chambre quand il voit le soulagement sur mon visage dès que j’ai lu le nom de l’expéditeur. Je lis :

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De: Anastasia Steele
Objet: Travailler pour gagner sa vie
Date: 23 Mai 2011 17:47
ÀChristian Grey
Cher Monsieur… J’ai passé une très bonne journée.
Merci de votre sollicitude.
Ana
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Je souris d’une oreille à l’autre! Puis je gémis à voix haute. Mais qu’est-ce qu’elle me fait  Comment deux petites phrases de rien du tout peuvent elles m’enflammer à ce point ? Argh ! Ana, lis les documents, signe le contrat et libère moi enfin de mes angoisses !

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De: Christian Grey
Objet: Au boulot!
Date: 23 Mai 2011 17:49
ÀAnastasia Steele
Chère Mademoiselle Steele,
Je suis ravi que vous ayez passé une bonne journée. Pourriez  vous je vous prie faire vos recherches. Vous ne pouvez pas le faire si vous m’envoyez des messages.
Christian Grey
PDG, Grey Enterprises Holdings Inc.
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J‘envoie. Moins de cinq minutes plus tard mon Blackberry vibre à nouveau !
  
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De: Anastasia Steele
Objet: Parasite
Date: 23 Mai 2011 17:52
ÀChristian Grey
Monsieur Grey, il y a un parasite qui ne cesse pas de m’envoyer des emails et m’empêche de faire mes devoirs. Il faut vraiment qu’il arrête. Je voudrais décrocher une autre mention « excellent »
Ana
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Qu‘est-ce que c‘est que ce bordel ? Elle me provoque ! Je souris si largement que ma bouche me fait mal. Si elle était là je lui arracherais ses fringues, je l’attacherais et je lui ferais son affaire. Pour le moment elle a décidé de me torturer. Oh ! Ma vengeance sera terrible… Anastasia bébé, tu n’imagines pas ce que je peux te faire… Je vais t’allumer, te torturer comme tu le fais en ce moment. Tu seras obligée de me supplier bébé. Vilaine petite allumeuse…
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De: Christian Grey
Objet: Impatient
Date: 23 Mai 2011 17:54
ÀAnastasia Steele
Chère Mademoiselle Steele
Je vous prie de cesser de m’écrire et de faire vos devoirs. Plus tôt vous aurez terminé, plus tôt je pourrai vous décerner une nouvelle mention « excellent ». 
Je suis encore sous le choc de la première qui était amplement méritée.

Christian Grey
PDG, Grey Enterprises Holdings Inc.
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Prends ça dans les dents Miss Steele. On peut jouer à ce jeu là… Mo n Blackberry vibre à nouveau…. Tu me tues bébé !

  
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De: Anastasia Steele
Objet: Recherches sur le sujet
Date: 23 Mai 2011 17:58
ÀChristian Grey
Monsieur Grey,
Je suis paumée. Quel mot-clé dois- je entrer dans le moteur de recherches ?
Ana
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Oh ! Elle a besoin d’aide pour faire ses devoirs. Super, je peux l’aider. 

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De: Christian Grey
Objet: Impatient
Date: 23 Mai 2011 18:00
ÀAnastasia Steele
Chère Mademoiselle Steele
Commence par Wikipedia. Tu y trouveras beaucoup d’informations.
Et tu ne m’envoies plus de mails tant que tu n’as pas de questions d’accord ?
Christian Grey
PDG, Grey Enterprises Holdings Inc.
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Mon Blackberry vibre encore. Mon Dieu ! Elle ne fait jamais ce qu’on lui dit. Pourra t’elle être une soumise ? Juste un tout petit peu ? Un minuscule tout petit peu de rien du tout ?
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De: Anastasia Steele
Objet: Autoritaire!
Date: 23 mai 2011 18:02
ÀChristian Grey
Qu’est-ce que tu es autoritaire… ! Oui Monsieur ! D’accord Monsieur !
Ana
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Elle est sur la même longueur d’onde. Elle aime plaisanter. Je suis mis en boîte par une gamine de vingt et un ans ! J’aimerais lui rendre la pareille, je le ferai quand elle aura terminé ses devoirs, si elle les termine… Je clique sur « répondre. »

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De: Christian Grey
Objet: Autoritaire
Date: 23 Mai 2011 18:04
ÀAnastasia Steele
Bébé, Tu n’as pas idée. Enfin sans doute un peu maintenant. Fais tes devoirs !
Christian Grey
PDG, Grey Enterprises Holdings Inc


Maintenant j’attends, encore… J’ai horreur d’attendre. J’essaye d’occuper mon esprit en travaillant, j’étudie de nouvelles possibilités d’acquisitions et je réfléchis à de nouvelles activités à mettre en place. Je bosse pendant deux heures et demie puis je bondis quand mon Blackberry vibre à nouveau.

Ah enfin ! Elle a une question à me poserElle a du trouver pas mal d’informationsAvec fébrilité j’ouvre son message. Putain j’y crois pas !
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De: Anastasia Steele
Objet: Choquée
Date: 23 Mai 2011 20:33
ÀChristian Grey
D’accord, je crois que j’en ai assez vu.
C’était sympa de faire ta connaissance.
Ana

Quoi ?!? Non, Non, Non ! Je suis doublement exaspéré, je passe mes deux mains dans mes cheveux. Elle ne peut pas me laisser tomber sans me donner une explication ! Bon d’accord il y a une raison. Elle ne doit pas être prête à faire ce que je lui demande, mais je ne veux pas qu’elle me largue par email. Elle fout le camp ! Ce n’est pas possible ! J’ai passé une journée de merde de ne pas la voir. Je n’ai pas arrêté de flipper et j’ai démoralisé Taylor avec ma nervosité. Mon Dieu non !! Je suis oppressé, je ne peux plus respirer ! Je veux qu’elle me dise en face qu’elle ne veut plus de moi. Je ferais bien de lui rappeler combien c’était sacrément bon de me connaître. Si après ça elle ne veut vraiment plus de moi j’en aurai fini avec elle… Non je refuse d’y penser. Il faut qu’elle sache à quel point nous sommes bien ensemble. Que nous sommes faits l’un pour l’autre !

J’appelle Taylor qui répond dès la première sonnerie, « Je vais chez Mademoiselle Steele. » Je suis à cran.

Il s’inquiète en entendant le ton de ma voix, « Est ce que ça va Monsieur ? Est-ce qu’elle va bien ? » Pourquoi est-il soucieux et gaga quand il s’agit d’elle ?

Je siffle entre mes dents : « Oui » et je raccroche.

Je suis chez elle en moins d’un quart d’heure. Je sonne et sa coloc entre baille la porte. Elle plisse les yeux en me voyant : « Grey, » me dit-elle en guise de salutation. « Miss Kavanagh, » dis-je sèchement. « Je suis venu voir Anastasia. »

“Elle est dans sa chambre” répond-elle en ouvrant pour me laisser passer. Nerveusement je fais tournoyer les clés de ma voiture. Lentement je me dirige vers la chambre d’Anastasia. J’ouvre doucement la porte pour ne pas la déranger. Elle est assise à son bureau, elle s’est fait deux nattes, ma respiration part en roue libre. Elle a les écouteurs de son ipod plantés dans les oreilles et elle lit le contrat que je lui ai donné ! Mon cœur bondit et je soupire de soulagement. Elle étudie encore la question. Je dois la persuader d’accepter.

Elle sent ma présence et lève les yeux. Lentement elle retire les écouteurs, elle est complètement sidérée de me voir.

« Bonsoir Anastasia » dis-je d’un ton glacial. Mon visage est impassible. J’ai appris à composer ce faciès indéchiffrable mais à l’intérieur je suis un volcan en éruption. Ma respiration est calme. Elle semble exténuée, en sueur, serait-elle allée courir ? Je suis content. Déconcerté mais content. Elle a fait du sport, c’est intéressant. Elle ne dit rien. J’avance de quelques pas dans la chambre.

« J’ai jugé que ton email méritait une réponse de vive voix, » mon ton est toujours glacial.

« Ah » murmure-t-elle dans un souffle. Elle est toujours muette, stupéfaite et complètement chamboulée par ma présence.

« Puis-je m’asseoir ? » dis-je en désignant le lit. Ca me fait quelque chose de voir l’expression de sa frimousse qui à l’air de dire : « pour une fois j’ai perdu ma grande gueule » J’ai une lueur malicieuse dans les yeux. Oh bébé j’ai plein de choses en tête que je voudrais te faire !

D’un air indifférent je jette un regard circulaire dans la pièce. Je me demandais à quoi ressemblais ta chambre Anastasia. » C’est une chambre simple, fonctionnelle et intime. Il y a des meubles en rotin, un petit lit et un couvre lit matelassé. C’est propre, clair et reposant.

“C’est très serein et paisible ici,” dis je distraitement. Elle regarde en tout sens cherchant un moyen de s’échapper. Bébé, tu n’es pas assez rapide pour moi ! Je pourrais te rattraper même en dormant ! Tu ne m’échapperas pas ! Pas avant que je te fasse la totale. On verra bien après si tu as toujours envie de me quitter !

« Comment ? » elle chuchote mais est incapable de terminer sa phrase.

Je lui souris. « Je suis toujours en ville, à l’hôtel Heathman. » Je rêve ou elle vient de lever les yeux au ciel ? Elle secoue la tête et demande : « Tu veux boire quelque chose ? »

« Non merci Anastasia, » dis-je en souriant. Sa respiration est irrégulière. Je penche ma tête de côté. Nous allons passer aux choses sérieuses Miss Steele.

« Alors c’était sympa de me connaître ? » Je ne sais pas ce qu’elle lit sur mon visage. Ai-je l’air peiné ? J’espère que non. J’ai appris à dissimuler mes émotions, il y a longtemps. Elle baisse les yeux et scrute ses petites mains.

« Je pensais que tu me répondrais par mail » dit-elle penaude. Elle mordille sa lèvre.

Bon sang, elle essaye encore de me torturer ou quoi ? Si c’est le cas elle fait ça très bien. D’abord elle m’envoie un email pour me dire que c’était sympa de faire ma connaissance comme si elle ne voulait plus me voir, et quand je rapplique, elle utilise toutes les ruses féminines avec un naturel confondant dans l’intention de me torturer. Et voilà que maintenant elle mordille sa lèvre, elle veut que je la baise ? Elle sait l’effet que ça me fait ! Pourquoi est elle aussi charmeuse ?

« Tu le fais exprès de mordiller ta lèvre ? » mon regard est noir à présent.
Elle déglutit et lâche sa lèvre.

« Oh je suis désolée, je ne m’en étais pas rendue compte » murmure t’elle doucement.

Dans cette petite chambre, avec elle si proche, l’air se charge d’électricité statique et de passion. C’est pire que dans l’ascenseur de l’hôtel Heathman ! J’ai du mal à me contenir. Elle est si proche que je pourrais la toucher. Je m’assieds, jambes étendues et écartées pour qu’elle constate l’effet qu’elle me fait.

Sa respiration est forte et cadencée. Putain ! Je n’en peux plus. Je me penche et attrape ses tresses. Doucement je fais glisser les élastiques. Libérés, ses cheveux tombent en cascade sur ses épaules. Je passe mes doigts dans ses cheveux.

“Alors comme ça tu as décidé de te mettre au sport, » Elle ne peut ignorer mon ton satisfait. Je cale ses cheveux  derrière ses oreilles. Je veux savoir pourquoi elle veut me quitter. Pourquoi elle a décidé de rompre. Me juge t-elle si néfaste pour elle ?

« Pourquoi Anastasia ? » je murmure afin de dissimuler mon inquiétude. Doucement mes deux mains se posent sur ses oreilles puis je caresse et tire doucement sur ses lobes. Elle incline sa tête contre une de mes mains.

“J’avais besoin de réfléchir.” Je discerne du désir dans ses yeux. Suis- je comme Icare volant volontairement trop près du soleil ? Est ce qu’elle en à conscience ? Parce que c’est exactement ce que je ressens… Que je ne peux pas échapper à son attraction. Comme un papillon est attiré par la lumière. Je suis prêt à brûler pour elle ! Ne le sait-elle pas ?

« A quoi veux-tu réfléchir Anastasia ? »

« À toi. »

J’esquisse un sourire triste. « Et tu as décidé que ça avait été sympa de me connaître ? Tu l’entends au sens biblique ? »

Elle rougit en pensant à tout ce que nous avons fait ensemble. Comme on est bien ensemble, comme on baise bien ensemble, comme nous pouvons atteindre des lieux qu’aucun de nous ne peut atteindre seul ou avec quelqu’un d’autre. Elle se souvient. Et moi ? Je ne pourrai jamais l’oublier, même en rêve.

“Je ne savais pas que tu avais lu la Bible Christian.”

« Je suis allé au catéchisme Anastasia. On y apprend beaucoup. »

« Vraiment ? Dans quelle version de la Bible est-il question de pince à seins et de plug anal ? Je devine que tu as lu la version réformée. La mienne était assez vieillotte comparée à la tienne. »

Sa grande gueule est sacrément vivifiante, je ne m’en lasse pas. Je l’aime ! Elle se tient debout devant moi en rougissant jusqu’aux oreilles. Je ne peux pas, je ne vais pas, je ne veux pas la quitter. Elle ne peut pas me quitter. Nous sommes si bien ensemble ! Mon sourire est aussi large qu’obscène.

Je me penche à son oreille et murmure, « Bien Anastasia, je suis venu en personne pour te rappeler combien c’était sympa de faire ma connaissance… » J’enfouis mon nez dans ses cheveux, puis je le fais glisser le long de sa joue, je remonte lentement, nous sommes finalement nez à nez. « Qu’en dites vous Mademoiselle Steele ? »

Mes yeux sont plantés dans les siens, je viens de jouer mon va-tout. Mes lèvres sont entrouvertes. Je la désire tant que si elle m’effleure je perdrai le contrôle. Je suis comme un cobra prêt à l’attaque. Son regard s’emplie de désir. Elle non plus ne peut y échapper. Nous sommes faits l’un pour l’autre. Elle me veut. Oh bébé, que vais-je bien pouvoir te faire ce soir ?

Je lis dans ses yeux qu’elle ne peut pas contenir son désir, elle est prête à me sauter dessus et ça me ravit. Comme ça tu veux attaquer ?  Au moment ou elle se jette sur moi, j’esquive et la renverse sur le lit. Je plaque mon corps contre le sien. D’une main j’emprisonne les siennes et les relève au dessus de sa tête, de l’autre je maintiens son visage et ma bouche prend possession de ses lèvres. Ma langue est impitoyable, elle s’insinue dans sa bouche, la revendique, je me l‘accapare une fois de plus. J’emploie toute ma volonté, tout mon désir et toute ma force. Mon érection est serrée contre elle. Je la veux tellement que je vais me consumer si je ne l’ai pas. J’ai besoin d’elle. C’est le seul moyen que je connaisse pour lui montrer la force du désir qu‘elle m‘inspire.

Mes yeux sont incandescents. Je la regarde. Je veux qu’elle me fasse confiance. Je veux lui montrer à quel point nous sommes faits l’un pour l’autre. Je veux lui montrer jusqu’où nous pouvons aller ensemble. Lui montrer ce que nous ne pourrions faire seul ou avec quelqu’un d’autre. Je veux qu’elle voie jusqu’où je peux l’emmener.

« Tu me fais confiance Ana ? »

Elle acquiesce, ses beaux yeux grands ouverts. Nos cœurs vont bondir hors de nos poitrines pour se rejoindre et entamer une danse dont-ils ont le secret.
Passion del Tango

Je sors ma cravate en soie grise de ma poche, c’est celle avec laquelle je l’ai attaché la première fois. Je suis devenu fan de cette cravate qui est imprégnée de son parfum. A califourchon sur elle je lui attache rapidement les poignets puis je noue le bout de la cravate à la tête de lit en fer forgé, comme ça elle ne peut pas bouger. Le nœud est solide. Je la regarde. Elle est incroyablement excitée. Je suis prêt à la prendre et à me l’approprier à nouveau.

Mais en attendant ça va être : œil pour œil, dent pour dent. Elle m’a fait souffrir toute la journée, maintenant c’est son tour.

Je glisse sur elle et me tient debout à côté du lit, j’ai intensément envie de la prendre là, tout de suite. Mais je dois garder le contrôle. Je me sens victorieux et soulagé qu’elle veuille encore de moi. Je ne suis peut être pas une cause perdue après tout.

Je murmure : « Voilà qui est parfait » j’esquisse un petit sourire cruel. Je me penche lentement et lascivement j’entreprends de lui défaire ses lacets puis ses baskets. Elle sait ce que je vais faire . Oh ! Qu’est-ce que je vais bien pouvoir te faire Miss Steele ? Elle donne un coup de pieds. Je m’arrête et souris.  « Oh bébé, arrête de te débattre, sinon je te ligote les pieds. Et si tu fais le moindre bruit chérie, je te bâillonne. Reste tranquille. Ta coloc est probablement en train de nous écouter. »  

Elle est stupéfaite et se calme aussitôt. Une fois que j’ai ôté ses chaussettes et ses baskets, je fais doucement glisser son pantalon de survêtement. Je soulève son joli cul afin de repousser le dessus de lit et les draps, puis je repose son derrière sur le lit.

Oh quelle jolie vue ! « Bon alors, » dis-je en me léchant les  lèvres. Elle a recommencé à se mordiller sa lèvre. « Oh bébé ! Tu te mordilles encore ! Tu sais ce que ça me fait… » Elle halète et gémis. Je mets un doigt sur ses lèvres en guise d‘avertissement.

Je retire mes chaussures et mes chaussettes, en lui sortant le grand jeu de la sensualité. Elle est étendue sans défense. Elle me veut, me désire, elle voudrait me sauter dessus mais ne peut pas. Lentement je défais ma ceinture sans retirer mon pantalon. J’ôte ma chemise et la mets de côté.

« Je pense que tu en as assez vu bébé. » J’éclate de rire, elle me veut, m’espère, elle est en manque de moi. Je relève son tee-shirt en laissant dégagés sa bouche et son nez, seuls ses yeux sont recouverts. C’est sacrément chaud ! J’adore la tête qu’elle fait…
Black Eyed Peas - I got a Feeling

« C’est de mieux en mieux. Hmmm tu es à croquer… Je vais chercher à boire. » Je grimace vicieusement, sachant qu’elle est tétanisée.  Je fais volontairement du bruit en marchant à travers la chambre, puis en ouvrant la porte. Je vais dans le salon. La coloc est étonnée de me voir à moitié à poil. Kate m’évalue du regard en connaisseuse. Elle sait qu’Ana est en train de s’amuser. Je ne montre rien.

« Kate, avez-vous du vin ? »

Elle semble étonnée mais hoche la tête, « Oui il doit y avoir du vin blanc dans le réfrigérateur. »

« Et des glaçons ? »

« Le réfrigérateur est équipé d’un distributeur automatique de glaçons. » Elle sourit et retourne vaquer à ses occupations.

Je prends la bouteille de vin, un verre d’eau et je verse des glaçons dans un autre verre. Je retourne dans la chambre d’Anastasia. Elle sait que je suis de retour car je fais exprès de faire craquer le parquet.

Je pose mes emplettes sur la table de chevet et retire mon pantalon. Je suis maintenant complètement nu. Je mets des glaçons dans le verre d’eau en faisant du bruit pour qu’elle entende. Puis doucement je verse du vin blanc. Je prends le verre et grimpe sur le lit puis je m’assieds à califourchon sur Anastasia.

Son désir est à son comble et le fait de ne pas voir ce que je fabrique décuple ses émotions.



Kathy Perry - Fireworks

« As-tu soif Anastasia ? » mon ton est moqueur. Œil pour œil bébé  Tu vas me supplier de te baiser.

« Oui. » dit elle dans un souffle. Je touille le verre pour que les glaçons refroidissent encore plus le vin. Elle entend tinter les glaçons dans le verre. J’en prends une gorgée dans ma bouche, je me penche, l’embrasse et verse le vin glacé dans sa bouche.

Je murmure « Encore? »  Elle acquiesce. Je lui verse une autre gorgée de bouche à bouche. Elle se tortille de plaisir.

« Assez, je sais que tu ne tiens pas l’alcool bébé. » Ses jolies lèvres sourient. Je me couche à côté d‘elle, mon sexe en érection contre sa hanche, elle ne peut pas ignorer mes intentions charnelles.

Je susurre à son oreille : « Et ça c’est sympa? »

Elle est tendue de désir. Je prends une autre gorgée de vin avec des petits morceaux de glace, je l’embrasse tout en déversant le vin dans sa bouche. Puis je dépose une trainée de petits baisers gelés de la base de son cou jusqu’à son ventre, en cheminant entre ses seins, lentement, cruellement, à mon propre rythme.

Je dépose un peu de vin et un fragment de glaçon dans son nombril.

« Maintenant tu vas te tenir tranquille bébé, car si tu bouges tu vas renverser du vin sur ce lit ravissant. »

Ses hanches ondulent automatiquement.

« Oh non bébé ! Si vous renversez le vin je vous punirai. »

Elle geint et tire sur les liens. Elle est prête à supplier. Je souris intérieurement.

D’un doigt je rabats les bonnets de son soutien gorge libérant ses seins désormais exposés et à mon bon vouloir. Avec mes lèvres froides j’embrasse et tire chacun de ses mamelons. Elle voudrait se cambrer sous la caresse, mais elle ne doit pas renverser le vin…

« Et ça c’est sympa bébé ? » je souffle sur un de ses tétons.

Je prends un autre morceau de glaçon et le fais glisser autour d’un mamelon tandis que mes lèvres tire et embrasse l’autre.

Cette exquise torture la fait gémir, elle tire à nouveau sur les liens.

« Si tu renverses le vin je ne te laisserai pas jouir Anastasia. »

Elle commence à supplier, « Oh …Christian…S’il te plait…Monsieur…S’il vous plait…J’ai envie de toi…S’il te plait. » Elle devient folle. Je souris. Oui bébé. C’est dans cet état là que tu m’as mis aujourd’hui. Désarmé, enflammé, affamé et insatisfait. Toute cette attente, tout ce désir sans pouvoir te posséder ! Voilà ce que tu me fais ! Tu me tortures sans cesse depuis que je t’ai rencontré et tu ne le sais même pas !

L’éclat de glaçon commence à fondre au contact de son corps. Elle est brûlante, elle est glacée, elle est impudique, elle est avide. Elle veut mon sexe !

Mes doigts parcourent langoureusement son ventre. Sa peau est hyper sensible et par réflexe elle remue les hanches. Le vin coule de son nombril le long de son ventre. En un éclair ma langue lape le vin puis je l’embrasse, suce, mordille et suce encore et encore.

« Oh bébé, tu as bougé. Que vais-je faire de toi ? »

Elle halète, son corps est hyper sensible. Elle se tortille sous moi, je glisse mes doigts dans sa culotte puis j’enfonce deux doigts dans son intimité.
Je constate à quel point elle mouille pour moi ce qui m’excite au-delà de l’imaginable.

« Oh bébé tu es tellement prête. »

Elle avance ses hanches pour aller au devant de mes doigts. Son désir est contagieux, je brûle à l’intérieur, j’ai envie de la baiser comme une bête.



Michael Jackson - You Rock my World

Je la gronde gentiment : «  Tu es une petite gourmande », mes doigts encerclent son clitoris. Elle gémit et soulève ses hanches, son corps se cambre sous moi.

« S’il te plait Christian, j’ai envie de te toucher. »

« Je sais bébé. » Je sais ce qu’elle veut, j’aimerais qu’elle me touche mais je serais incapable de le supporter parce que je suis complètement taré !

Je n’ai pas envie de discuter de toute cette merde pour le moment. J’ai juste envie de l’avoir, de la baiser, de la posséder, de me l’approprier, de la tatouer à mon nom ! Putain, voilà à quel point je la désire ! J’empoigne ses cheveux pour maintenir sa tête et je m’empare de sa bouche. Tandis que mes doigts experts caressent son clitoris, ma langue leur fait écho dans sa bouche, tournant, dansant se l’appropriant. Je suis imprégné de cette femme, je l’ai dans la peau !

Je poursuis mon assaut dans sa bouche et sur son sexe, sans relâche.

« Voilà ta punition, si près et pourtant si loin. C’est sympa ça ? » Elle m’a tourmenté et je lui offre à présent une dégustation de ses propres méthodes.

Elle supplie : « S’il te plait Christian ! »

Je commence à prendre pitié d’elle: « Comment vais-je te baiser Anastasia ? »

« Christian s’il te plait… »

Je relève complètement son tee-shirt et elle peut me voir à présent.

« Que veux-tu Ana ? »

Elle crie : “ Toi…maintenant!”

Je continue de la faire languir :” Il y a tant de façons de faire, Ana, vais-je te baiser comme ceci ou comme cela   Le choix est infini.”

Je prends un sachet  et je m’agenouille entre ses jambes. Très lentement je fais glisser sa culotte. Le panorama devant moi est magnifique. Je ne peux plus me retenir plus longtemps et déroule le préservatif sur mon sexe. Puis je lui offre une nouvelle séance de cinéma lui montrant ce qu’elle pourrait avoir, si proche mais inaccessible.

« Et ça c’est sympa ? » dis-je en me caressant.

« S’il te plait Christian ! C’était une blague. » Je lis dans ses yeux « Baise moi tout de suite ! »

Elle m’a tourmenté avec une plaisanterie ? J’étais dans tous mes états et c’était juste une blague ?

« Une blague ? » dis-je d’une voix doucement menaçante.

« Oui, c’était juste une blague. S’il te plait Christian ! »

« Et tu trouves ça drôle ? »

« Non, » elle pleurniche à présent.

Des dizaines d’émotions me traversent la tête. Je suis tellement dépendant de son attraction sexuelle. Je n’étais qu’un jouet entre ses mains. Bien je vais t’administrer la première partie de ta punition Miss Steele !

Brusquement je la retourne, soulève ses genoux pour qu’elle se tienne fesses bien en l’air et je claque son cul aussi fort que je peux. Avant même qu’elle puisse émettre le moindre son je la pénètre. Elle crie sous la violence de mon assaut. Je la baise encore et encore la faisant jouir plusieurs fois ! Encore, encore, encore ! Je n’arrête pas. C’est sa putain de punition ! Elle pousse ses hanches à ma rencontre avide de tout ce que je peux lui donner…

« Viens Anastasia, encore ! » je grogne entre mes dents serrées, elle convulse sous moi, son orgasme est spectaculaire. Je jouis à mon tour, à bout de souffle.

Je siffle entre mes dents : « Et ça c’était sympa ? »

Je suis toujours en elle, nous restons là, allongés, pantelants, épuisés.

Je suis au sommet du plaisir et par-dessus le marché je lui ai donné une belle correction, je n’en ai jamais assez. Je ne peux pas me lasser d’elle. Je ferme les yeux et lentement je me retire. Immédiatement je sors du lit et m’habille. Je m’agenouille sur le lit et lui détache les mains. Elle remet son soutien gorge, je la recouvre avec la couette. Elle me regarde perplexe et hébétée. Son expression me fait esquisser un petit sourire satisfait.


« C’était très sympa » dit-elle à voix basse.

Quelle chieuse ! Je lui ai donné le meilleur de moi et c’était juste « sympa »

« Encore ce mot. »

« Quel mot ? »

« Sympa. »

« Tu ne l’aimes pas ? »

« Nan, pas du tout. » dis-je sèchement.

« Oh, je ne vois pas pourquoi, il me semble qu’il a pourtant eu sur toi un effet bénéfique. »

Ben voyons, continue. Tu ne pourrais pas m’insulter d’avantage ?

« Je suis un effet bénéfique maintenant ? Vous blessez mon amour propre. »

« Monsieur Grey, rien ne pourrait blesser votre amour propre. »

« C’est-ce que vous pensez Miss Steele ? » lentement je m’allonge tout habillé à côté d’elle.

« Pourquoi n’aimes-tu pas être touché Christian? »

« Je n’aime pas c’est tout » dis-je brusquement. Pour adoucir sa peine je dépose un baiser sur son front. « Donc cet email c’était une plaisanterie ? »

Elle sourit penaude et hausse les épaules.

« Ca veut dire que tu étudies encore ma proposition ? »

« Vous voulez dire votre proposition indécente Monsieur Grey ? » Elle sourit puis son ton devient sérieux, « Oui, j’y réfléchis, mais j’ai des questionnements. » Ca me va. Un contrat peut être négocié. La seule chose que je veux c’est qu’elle ne me quitte pas.

« Anastasia, j’espérais que tu aurais des questions. J’aurais été déçu que tu n’en aies pas. »

« J’allais te les envoyer par mail quand tu m’as interrompu. » Elle sourit gênée.

« Coïtus interromptus, » dis-je. Son visage s’illumine d’un franc sourire.

« Je savais que tu avais le sens de l’humour, même si tu le caches bien.»

Je redeviens sérieux. Il y a  des choses qui sont drôles. Qu’elle me quitte ne l’est pas du tout ! Je ne peux pas le supporter ! C’est comme si on m’arrachait le cœur en se bidonnant.

« Il y a des choses qui sont drôles. Mais là, j’ai cru que tu me disais un « non » définitif sans discussion possible. Pour moi quand on dit non c’est définitif Ana. » Ma voix se brise, je suis incapable de cacher mon chagrin.

Enigma - Sensual Mix

« Je n’ai pas encore pris ma décision Christian. Je ne sais pas. Tu comptes me tenir en laisse ? »

Je hausse les sourcils, elle a bien étudié le contrat. « Tu as bien bossé Ana ! Je ne sais pas, je n’ai jamais tenu quiconque en laisse. »

« Et toi, as-tu été tenu en laisse ? » sa question me prend au dépourvu.

« Oui. » Je lui dis la vérité. Je ne veux rien lui cacher.

« Par Madame Robinson ?»

« Madame Robinson ? J’éclate de rire. Je suis sur le cul. Elle a vraiment le don de me la couper avec ses remarques innocentes. Elle se met à rire aussi.

« Je vais lui répéter ce que tu viens de dire. »

Etonnée et déçue elle me demande : « Tu la vois toujours ? »

« Oui. » Qu’est ce qu’elle a en tête ?

Elle semble perturbée et jalouse. « Je vois, » dit-elle sèchement, elle ajoute : «  C’est quand même drôle que Monsieur Grey puisse parler de son mode de vie alternatif avec quelqu’un et que je ne sois pas autorisée à en faire autant. »

Elle a vraiment un don ! L’air de rien elle fiche les pieds dans le plat et elle répand toute la merde.

Adele - Rolling in the Deep

« Je ne vois pas les choses comme cela. Je te le répète Ana, Madame Robinson est une adepte de ce style de vie. C’est juste une bonne copine maintenant. Je peux te la présenter si tu veux. » Je veux tout faire pour faciliter son initiation.

Elle me fusille d’un regard dans lequel je peux lire « Non mais t’es complètement maboul ! C’est quoi ces conneries ?» Elle n’a vraiment pas besoin de dire un mot, le message est assez clair. Putain elle est très expressive !

« Tu plaisantes ? »

“Non Ana j’essaie de t’aider.”

« Oublie, je me débrouillerai seule. » Elle est vexée et au bord des larmes. Elle remonte la couette jusqu’à son menton comme pour se protéger.

Je regarde mes pompes. J’aurais mieux fait de tourner sept fois ma langue dans ma bouche. Je ne sais plus quoi dire. Je dois m’excuser mais comment faire ?

« Anastasia, je… » Je suis paumé. Putain, complètement paumé ! Je me botterais le cul. Un vrai trouduc ! Quel con je fais !

« Je ne voulais pas t’offenser. »

« M’offenser ? Mais je ne suis pas offensée ! Je suis consternée. »

Quoi ? Pourquoi ? Qu’est ce qu’elle raconte ?

« Tu es consternée ? »

« Je vais te mettre les points sur les i Monsieur Grey ! Je n’ai pas l’intention de parler à une de tes ex copines, esclaves, soumises… peu importe comment tu les appelles. Et encore moins à ta pédophile ! Je ne veux pas en entendre parler alors oublie ! »

Je suis surpris par la violence de ses propos. Elle a des sentiments pour moi. Elle est jalouse. C’est chaud bouillant !

« Anastasia Steele seriez-vous jalouse ? » Je suis incapable de dissimuler ma satisfaction.

Elle devient rouge tomate.

« Tu restes ? »

« Je ne peux pas, j’ai une réunion demain matin à l’hôtel Heathman. De plus, je te l’ai déjà dit je ne dors pas avec mes petites amies, esclaves, soumises, avec personne. Vendredi et Samedi c’était exceptionnel. Ca ne se reproduira pas. » Mon ton est sans appel.

Elle boude.

“Bon. Je suis fatiguée. Tu peux partir. La porte est là.” Puis elle me tourne le dos.

Amusé je lui demande : « Tu me fous à la porte ? »

« Chapeau ! T’as trouvé ça tout seul Sherlock ? Oui je te fiche dehors. »

« C’est encore une première pour moi Ana. On ne m’avait encore jamais mis à la porte. Tu veux discuter du contrat ? »

« Toi mon p’tit bonhomme tu peux te vanter de savoir m’offrir du bon temps en ramenant ça sur le tapis. NON ! »

« Mon Dieu que j’aimerais te donner une bonne correction ! Ca te calmerais et moi aussi par la même occasion ! Tu me rends fou ! » dis-je exaspéré
« Tu ne peux pas…Je n’ai encore rien signé. »

« On peut toujours rêver Anastasia. » je me penche et saisis son menton.
Je murmure à son oreille : « A mercredi ? »

« Oui à mercredi, s’il te plait passe-moi mon pantalon. »

Je le ramasse par terre « Oui Madaaaame » je le lui tends. Elle plisse tellement les yeux en me regardant qu’on pourrait les lui bander avec du fil dentaire !  Elle enfile son pantalon.

Nous sortons de la chambre, elle passe devant moi, traverse le salon et m’ouvre la porte d’entrée. J’ai le sentiment que quelque chose ne va pas.
« Ca va ? » je caresse sa lèvre inférieure.

«Oui. » répond elle doucement d’un ton triste.

«A mercredi. » Je l’embrasse tendrement. Il y a vraiment quelque chose qui cloche, je le sens. Je veux qu’elle sache que je la veux, que je la désire, que j’ai besoin d’elle. Mon baiser devient plus empressé, plus profond. Nos respirations s’accélèrent. A bout de souffle je romps le baiser, j’appuie mon front contre le sien.

Je suis complètement ensorcelé et désorienté, je ne suis plus moi même quand je suis près d’elle.

« Qu’est ce que tu me fais Anastasia ? »

« Je pourrais t’en dire autant. »

A nouveau je dépose un baiser sur son front puis je me dirige vers ma voiture en lui jetant un dernier regard.

Elle a un sourire triste.

Ca me met très mal à l’aise mais je monte dans ma voiture et démarre.


3 comments:

Anonyme974 said...

Salut, je voulais vous poser une question. Dans le tome 3 de E.L JAMES, a la fin du livre il y'a trois chapitres en français de nuances de Grey, je voulais savoir si c'était votre traduction ou bien E.L JAMES va t elle aussi sortir cette version du livre?
Votre travail est remarquable, j ai hâte que la semaine se termine pour découvrir un nouveau chapitre.
Merci

Elisabeth ze translator said...

Bonsoir,

Je suis flattée, mais non je ne suis pas traductrice! J'ai découvert ce chapitre traduit en français la semaine dernière lors de la sortie de "50 nuances plus claires." Comme il figure dans le point de vue de Christian écrit par Emine Fougner j'ai comparé ma traduction avec l'officielle et ma foi je trouve que je m'en suis bien sortie!
Pour répondre à votre question, il y à des rumeurs selon lesquelles E.L JAMES envisagerait de sortir le point de vue de Christian mais je n'y crois pas du tout. En fait, je pense que c'était plutôt un bonus pour ses lectrices et lecteurs car après tout Anastasia est bien mignonne mais il n'y à qu'elle qui parle (!) et la genèse de cette histoire c'est tout de même le coup de foudre de Christian non mais ho!! Au demeurant c'était bien vu et bienvenu de sa part.
Le chapitre 10 est presque terminé, encore un paragraphe et c'est la relecture!
J'informe Eminé de votre enthousiasme pour son POV de Christian.
A vendredi donc et merci merci merci beaucoup d'avoir laissé un mot ça fait vraiment plaisir et c'est encourageant.
Elisabeth

Petite Lune said...

Bonjour,

Ce blog est une bonne complémentarité avec les livres, avoir l'avis de Christian, savoir comment il perçoit les choses, c'est super intéressant ;-)

Bon j'attends la suite avec impatience, en attendant, je lis le reste en anglais ;-)
Bon we
Petite Lune...